THIS SENTENCE
SEEMS TO HAVE
NO ENDING
Mar. Avr. 2025
avec
Sol LeWitt
Pierre Seiter
Oskar Fougeirol Lété
Éric Bauer
Margaux Meyer
Thu Van Tran
Margaux Moonen Guilaume
Sol LeWitt
Pierre Seiter
Oskar Fougeirol Lété
Éric Bauer
Margaux Meyer
Thu Van Tran
Margaux Moonen Guilaume










Cette exposition entretient un lien discret avec le langage. Elle ne lui emprunte ni mots ni syllabes mais un rythme, une façon de se dérouler dans l’espace. Les œuvres qui la constituent –peintures, photographies, sculptures– y flottent comme les fragments d’une phrase sans fin.
Si certaines œuvres ont un rapport manifeste à l’écrit (une page de Duras imbibée d’encre, une feuille pliée en quatre) d’autres l’évoquent de façon plus tacite. Ainsi cette toile bleue à la touche grasse et cursive, la chute d’une feuille morte ou le sentier calligraphique de la gouache sur un carton.
Le sens n’est donc pas à chercher dans ce que figurent les œuvres –la plupart d’entre elles ont un motif abstrait– mais dans la matière ou le geste qui les composent. Toile, encre, bois, papier, fenêtre: rassemblées, elles sont une mise en scène sensuelle du geste d’écriture.
Le dispositif de cette exposition s’apparente à celui du rébus. Dans ce jeu d’esprit, ludique et enfantin, le sens d’une phrase ne procède pas du langage mais d’une suite de dessins et de formes qui la compose –qu’est-ce qu’une exposition sinon une phrase dont les mots sont absents ?
Virgile Legavre-Jérôme